Une étude britannique révèle que même dans les pays où il est légalisé, l’avortement reste une pratique stigmatisée : deux tiers des femmes ne confieraient pas leur souhait d’y avoir recours à leur entourage, de peur d’être jugées.

Sommaire

  1. Seulement un tiers des femmes pourraient parler de leurs intentions à leur famille ou à leurs amis
  2. 79% souhaitent briser le mur du silence autour de l’IVG
  3. Une campagne pour mettre fin aux stigmates

Si vous considériez avoir recours à une

interruption volontaire de grossesse (IVG), à qui pensez-vous que vous en parleriez ?” C’est la question qu’a posé Marie Stopes International, une organisation non gouvernementale internationale (ONGI) qui promeut la santé sexuelle et reproductive, à des femmes britanniques. Et visiblement, elles ne se confieraient pas à beaucoup de monde, les stigmates entourant cette pratique étant encore bien présents…

Seulement un tiers des femmes pourraient parler de leurs intentions à leur famille ou à leurs amisParmi les 2684 femmes âgées de plus de 18 ans interrogées, seulement 33% se diraient prêtes à parler de leur souhait d’avortement à leur famille, et à peine 34% à leurs amis. Elles sont toutefois plus nombreuses à indiquer qu’elles pourraient se confier à leur partenaire sexuel (62%). Mais tout de même 6% d’entre elles affirment qu’elles n’en parleraient à personne d’autre qu’un professionnel de la santé.79% souhaitent briser le mur du silence autour de l’IVGCe, malgré le fait que plus de 9 femmes britanniques sur 10 soutiennent le mouvement pro-choix. En effet, l’ONGI déplore le “mur de silence” autour de ce sujet, et les principales intéressées aussi : 79% d’entre elles pensent qu’il faudrait en parler plus ouvertement. Les raisons évoquées : pour aider les femmes à se sentir plus soutenues (76%), pour améliorer les connaissances sur l’IVG (75%) et pour mettre fin aux stigmates autour d’elle (67%).Une campagne pour mettre fin aux stigmatesC’est d’ailleurs le slogan et l’objectif de la nouvelle campagne de Marie Stopes International – #SmashAbortionStigma – qui souhaite “encourager les femmes à partager leur histoire sur les réseaux sociaux en expliquant pourquoi elles sont pro-choix. Cette campagne a pour objectif de lutter contre les attitudes négatives à l’égard des femmes qui souhaitent avoir recours à l’IVG, de renforcer le soutien à ces femmes au Royaume-Uni et dans le monde entier, et de mettre ce sujet en avant dans les conversations de la vie de tous les jours”, explique l’ONGI.“Les femmes souhaitent parler, et notre étude montre que des conversations ouvertes et honnêtes au sujet de l’avortement aident les filles et les femmes à se sentir informées et soutenues quand elles doivent faire leurs propres choix pour leur propre corps”, conclut le docteur Caroline Gazet, directrice clinique de l’association.Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks

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