La carrière d’un footballeur professionnel n’est jamais uniforme et Olivier Giroud n’échappe pas à la règle. L’attaquant de 32 ans, quatrième meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, a connu le désamour du public, les sifflets et les désaveux des médias. Une période délicate qui l’a marqué et qu’il évoque avec Le Figaro le 15 novembre 2018, pour une interview “Le jour où”. Le jour où il a ressenti un ras-le-bol remonte à mai 2016, avant l’Euro qui s’est joué en France. “Quand je me suis fait siffler à Nantes contre le Cameroun alors que je marque. Cela m’avait très agacé“, se souvient-il. Sauf que ce mépris ne s’était pas cantonné aux tribunes : “L’Équipe avait titré ‘Le mal-aimé’ le lendemain et je m’étais fait chambrer par les partenaires qui me chantaient la chanson de Claude François. Je rigolais jaune.” Si Olivier Giroud s’est alors montré aussi irrité, c’est parce que son jeu n’avait pas de quoi être critiqué : “Je faisais le boulot en marquant sur le terrain. Je l’ai vécu comme une injustice.“
Si le joueur de Chelsea a également connu des difficultés dans sa vie couple avec le scandale de février 2014 (il a été surpris avec une autre femme que son épouse Jennifer dans un hôtel avant un match), tout est depuis rentré dans l’ordre. Le couple a même accueilli un troisième enfant début 2018, un fils prénommé Aaron dont Olivier et Jennifer Giroud n’ont jamais officialisé la naissance. Ils sont également les parents de Jade, 5 ans, et d’Evan, 2 ans. Lorsque le footballeur évoque le jour dont il se souviendra toute sa vie, la naissance et de ses enfants, “au-dessus de tout“, arrive largement devant la Coupe du monde remportée le 15 juillet dernier à Moscou, en Russie. Un sacre qui lui avait valu de changer radicalement de tête.
L’intégralité de l’interview d’Olivier Giroud est à retrouver dans Le Figaro en kiosque le 15 novembre 2018.
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