Un cas de méningo-encéphalite liée au virus Zika vient d’être décrit pas des médecins français. Les scientifiques commençaient à avoir des preuves du lien entre le virus et des atteintes cérébrales de fœtus. Il pourrait donc également avoir une affinité pour l’encéphale y compris chez les adultes.

Une homme de 81 ans a été hospitalisé en neurologie après avoir développé une méningo-encéphalite.

Des publications scientifiques ont déjà établi un lien entre le virus Zika et des cas de

microcéphalies chez les enfants nés de mères infectées pendant leur grossesse. Ce lien laisse penser que Zika aurait une affinité particulière pour l’encéphale. Un cas clinique décrit par des médecins français et publié dans la revue New England Journal of Médecine indique que le virus Zika pourrait également affecter le cerveau de personnes adultes.Lien entre méningoencéphalite et virus ZikaIl s’agit d’un homme de 81 ans atteint de

méningo-encéphalite, hospitalisé en soins intensifs 10 jours après son retour de voyage dans le Pacifique sud (Nouvelle Calédonie, Vanuatu, Iles Salomon et Nouvelle Zélande), chez qui la présence du virus Zika a été détectée. L’homme présentait entre autres une

fièvre de 39,1°C lors de son hospitalisation, un score 6 sur l’échelle de Glasgow (échelle de 3 à 15, 3 étant le plus bas niveau de conscience), une

hémiplégie du côté gauche et une

parésie du bras droit.Une

IRM a permis au personnel soignant de s’orienter vers un diagnostic de méningo-encéphalite : une inflammation à la fois des méninges et de l’encéphale. Ce diagnostic a été confirmé par ponction lombaire. En recherchant des agents pathogènes dans le liquide céphalo-rachidien prélevé et dans un échantillon sanguin, qui pourraient expliquer l’atteinte du cerveau, les médecins n’ont détecté aucune autre infection. Seul le test du virus Zika s’est révélé positif. Selon les scientifiques français, cette découverte prouve l’évidence d’un lien entre la méningo-encéphalite et le virus Zika.Le patient a retrouvé toutes ses fonctions cognitivesL’état de santé du patient s’est ensuite amélioré et il a pu quitter le service de réanimation 17 jours après son hospitalisation. Ses fonctions cognitives sont revenues à la normale au bout de 38 jours.Selon les médecins français auteurs de cette étude, les personnels soignants doivent être informés qu’un lien peut exister entre Zika et méningoencéphalite, afin de traiter a mieux leurs patients.Violaine BadieSource : Zika associated with meningoencephalitis ; New England Journal of Medecine 9 mars 2016 (

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