Pour sa seconde édition, le train Alzheimer 2011 sillonnera 15 villes françaises à partir du 21 septembre, journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, et ce jusqu’au 6 octobre, pour permettre à des spécialistes d’expliquer la maladie d’Alzheimer, de saluer le rôle des aidants et de faire un point sur les recherches en cours.
Après Irène Frain et Gérard Klein en 2010, la chanteuse Patricia Kaas et le réalisateur Claude Lelouch seront les parrains du Train Alzheimer, dont l’inauguration est prévue gare du Nord à Paris, en présence de Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale. Il y restera encore une journée avant de se rendre à Metz (23/09), Strasbourg (24/09), Dijon (25/09), Chambéry (26/09), Lyon Perrache (27/09), Nice (28/09), Marseille Saint-Charles (29/09), Toulouse Matabiau (30/09), Bordeaux Saint-Jean (1/10), Limoges (2/10), Angers Saint-Laud (3/10), Rennes (4/10), Caen (5/10) pour finir en gare de Lille Flandres le 6 octobre.
Composé de 14 voitures, ce convoi exceptionnel abordera la maladie d’Alzheimer sous six aspects différents :
– comprendre la maladie ;
– vivre avec au quotidien ;
– l’implication des aidants ;
– le point sur la recherche ;
– les nouveautés 2011 en matière de recherche (et notamment l’apport de l’imagerie cérébrale) ;
– le
Plan Alzheimer 2008-2012. Des experts seront également présents dans les wagons pour répondre aux questions.
Près d’1 million de Français atteints
La maladie d’Alzheimer affecte environ 880 000 personnes, dont 30 000 à 50 000
avant l’âge de 60 ans. Parmi les malades, seule la moitié sont suivis médicalement et 225 000 bénéficient d’une prise en charge au titre de l’affection de longue durée (ALD). Des chiffres certainement très en-deçà de la réalité, puisque l’on estime que seule la moitié des patients est effectivement diagnostiquée, et généralement à des stades très avancés. Assimilée à des pertes de mémoire, la maladie d’Alzheimer ne se limite pourtant pas à ces
troubles : en effet, outre les neurones localisés dans la région de l’hippocampe, siège de la mémoire, ceux des autres zones cérébrales sont peu à peu touchés entraînant la disparition progressive des capacités associées telles que l’orientation dans le temps et l’espace, la reconnaissance des objets et des personnes, le langage, le raisonnement, la réflexion…Très handicapante et invalidante pour le patient, la maladie d’Alzheimer l’est également pour les
aidants, le conjoint la plupart du temps. Celui-ci doit consacrer au malade entre 5 et 17,5 heures par jour, souvent au prix de sa propre santé (la moitié souffre de troubles dépressifs). D’ailleurs, selon un sondage réalisé par l’institut OpinionWay pour le Train Alzheimer, 1/3 des Français n’est pas prêt à s’occuper d’un membre de sa famille atteint, une proportion qui atteint la moitié des catégories socioprofessionnelles supérieures. Interrogés sur leurs attentes en matière d’aide, les sondés citent pour 1/3 d’entre eux le soutien d’un aidant professionnel (une demande qui s’élève à la moitié chez les plus de 65 ans). Un centre d’accueil temporaire apparaît également comme une solution utile pour 37 % des femmes sodées, tandis que les plus jeunes plébiscitent davantage une aide financière (27 %). Amélie PelletierSourceDossier de presse le Train Alzheimer, septembre 2011. Pour en savoir plus :
www.train-alzheimer.fr
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