Les études récentes démontrent que seule la moitié des femmes de 50 à 74 ans acceptent de se soumettre à une mammographie préventive, malgré la mise en place du dépistage organisé du cancer du sein en 2004. Bien que majoritairement favorables à cette démarche, la douleur de l’examen et le risque d’irradiation semblent en effet décourager certaines. Des freins levés par la mammographie numérique ?Le cancer du sein tue toujours…

En 2010, le

cancer du sein est malheureusement l’une des causes principales de mortalité chez la femme. Seul un dépistage précoce par rayons X permettrait de réduire le nombre de décès qui s’élève à 12 000 par an pour 42 000 nouveaux cas de cancers du sein découverts chaque année. Une récente étude démontre que pour démultiplier significativement les chances de survie, au moins 70 % de la tranche d’âge concernée devrait accepter une fois tous les deux ans de se soumettre à cet examen pourtant simple et rapide. Le taux de mortalité augmentant considérablement avec l’âge il semble primordial d’éradiquer les diagnostics tardifs qui compromettent le succès des traitements. Deux freins au dépistage
Une récente enquête TNS Sofrès auprès de 1 000 femmes a montré que 26 % des femmes appréhendaient avant tout la douleur et la gêne liées à la compression du sein lors de l’examen, douleur effectivement présente lors d’une mammographie classique. Autre frein, les conséquences de l’irradiation, redoutées par 18 % des répondantes.
Comment lever ces freins, qui correspondent à deux caractéristiques de la mammographie classique ? Le numérique diminue fortement l’irradiation
La technique mammographique classique fixe les images sur cassettes analogiques, images ensuite développées sur un film radiologique puis lues sur un négatoscope. Un système intermédiaire, semi-numérique, permet de fixer cette image sur une cassette numérique ou ERELM, écran radio luminescent à mémoire, permettant ainsi de visualiser les clichés sur ordinateur.
La mammographie numérique utilise des capteurs permettant de numériser directement les informations délivrées par les rayons X. La dose d’irradiation est alors diminuée de moitié.
En ce qui concerne la fiabilité des résultats, les

études ont montré une sensibilité au moins comparable. La mammographie numérique a donc été

autorisée depuis 2008 dans le cadre du programme de dépistage.
Diminuer la douleur de l’examen ?
Comme nous l’avons vu, l’appréhension de la douleur est un frein pour plus d’une femme sur 4. Certains mammographes numériques, comme Sectra MicroDose (qui équipe une quarantaine d’établissements hospitaliers et de centres de radiologie), comportent un système de compression motorisé et chauffé, ce qui peut améliorer le confort (ou diminuer l’inconfort…) de cet examen.
Bonne précision numérique des images, faible irradiation, diminution de l’inconfort.. Les atouts de la mammographie numérique permettront peut-être d’améliorer le dépistage, condition sine qua non d’une diminution de la sévérité de l’impact du cancer du sein en France. Marine Blondet et Jean-Philippe RivièreSources : Dossier de presse de Sectra microdose mammographie, paru à l’occasion d’Octobre Rose 2010Click Here: Kangaroos Rugby League Jersey

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