La pollution atmosphérique peut être responsable d’unexcès de risque d’hospitalisation pour causescardiovasculaires, notamment chez les personnes de 65 ans et plus.Cette étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS) est unedes premières qui se penche sur les liens entre la pollutionde l’air et les hospitalisations, à partir de donnéesrecueillies en routine dans les hôpitaux (PMSI).Quels sont les liens à court terme entre la pollutionatmosphérique décrite par quatre indicateurs (dioxyded’azote, ozone, particules fines PM10 etPM2,5) et les admissions hospitalières pourcauses respiratoires et cardiovasculaires ? En se basant sur lesdonnées de huit agglomérations françaises(Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen etToulouse) durant une période variant de 31 à 71 moisentre 1998 et 2003, les chercheurs ont obtenu des résultatssurprenants.Il existe un lien significatif entre d’une part les niveaux departicules fines (PM10 et PM2,5) et dedioxyde d’azote, et d’autre part le nombre journalierd’hospitalisations pour causes cardiovasculaires, en particulierchez les personnes de 65 ans et plus. Ce lien est encore plusélevé pour les hospitalisations pour cardiopathiesischémiques (angine de poitrine et infarctus). Chez lespersonnes âgées de 65 ans et plus, les niveaux d’ozonesont également associés à une augmentation durisque d’admission à l’hôpital pour causesrespiratoires.Cette étude montre que les niveaux ambiants de pollutionatmosphérique rencontrés en routine dans lesagglomérations françaises, bien que proches desobjectifs de qualité légaux, sont significativementliés aux risques d’hospitalisation notamment pour causescardiovasculaires.Source : Communiqué de l’InVS du 15 novembre 2006Click Here: cheap sydney roosters jersey

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