Atteinte de rétinite pigmentaire, Elisabeth Bryantétait aveugle. Dix millions de personnes dans le monde et 40000 Français, sont victimes de cette maladiehéréditaire qui affecte les cellulesphotoréceptrices de la rétine chargées decapter la lumière et les images. Face à ce processusdégénératif dont les formes les plus courantessurviennent après 40 ans, la médecine manquaitjusqu’alors de parades. Pourtant, Elisabeth Bryant peut aujourd’huilire un livre ou ses mails.En 2002, elle participe à une expérience menéepar l’équipe de Robert Aramant à Louisvillle dans leKentucky. L’intervention est délicate : remplacer lescellules rétiniennes malades de la patiente par des cellulesfoetales. Et l’expérience marche ! En deux ans et demi, savue s’est considérablement améliorée. C’est unespoir immense pour les malades.Mais deux problèmes subsistent : on ne sait pas combien detemps l’effet de l’implant va perdurer et les cellulesgreffées sont très rares. Mais de récentesrecherches pourraient changer la donne. Selon une autreéquipe de scientifiques, les yeux des adultespossèderaient des cellules souches capables de produire tousles types de cellules de la rétine. La prochaineétape consiste donc à prélever ces cellules,et à leur faire produire des cellules rétiniennessaines qu’il faudrait réimplanter au patient. Ce principed’autogreffe permet d’éviter tout risque de rejet.Source : The New Scientist 28 octobre 2004Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey