Tous ceux qui suivent la guerre autour de l’héritage de Johnny Hallyday connaissent le nom d’Ardavan Amir-Aslani. L’avocat, qui compte de nombreux clients internationaux et a cofondé le cabinet d’affaires Cohen & Amir-Aslani situé sur la prestigieuse avenue Montaigne à Paris, défend aujourd’hui Laeticia Hallyday. Il s’était occupé de Johnny Hallyday à partir de 2009, lors des problèmes d’assurance avec le docteur Delajoux.
Arrivé en France peu après la révolution islamique de 1979, sans rien connaître de son pays d’accueil, Ardavan Amir-Aslani, qui a perdu sa maman Minou Amir-Aslani (née Keshavarz) en septembre 2010, rend un grand hommage à celle qui a su élever ses enfants dans le respect de cette France qui les avait accueillis. Un peu moins de neuf ans après sa mort, l’avocat spécialisé dans le droit international honore sa mémoire en créant une fondation à son nom.
Comme le rapporte Closer dans son numéro du 1er mars 2019, Me Amir-Aslani a fêté, le 19 février 2019, le lancement de sa fondation, hébergée à l’Institut de France et qui soutient des initiatives philanthropiques, en présence Xavier Darcos, chancelier de l’Institut de France, de son épouse, leurs deux filles ainsi que son frère. Le journaliste Bernard de La Villardière avait également fait le déplacement. L’homme de loi n’en est pas à sa première initiative positive puisqu’il a précédemment créé des bourses pour accompagner les jeunes de banlieue dans leur formation et leur insertion professionnelle. Colonel de réserve au sein de la gendarmerie, c’est un mécène qui, en fervent adepte de la méritocratie républicaine, se dépense beaucoup pour les autres. Fin lettré et nourri de culture iranienne, il a publié plusieurs ouvrages.
Fier d’avoir eu la chance de devenir avocat en France, Ardavan Amir-Aslani déclarait en septembre 2018 à BFMTV : “Je suis arrivé en France il y a quarante ans, sans parler un mot de français, la France m’a donné ma chance.” Diplômé de la prestigieuse université d’Assas, l’avocat franco-iranien s’est fait un nom au fil des années. On lui doit notamment la saisine du yacht de Saddam Hussein (estimé à près de 23 millions d’euros) en 2008. Il a aussi été l’avocat de grands groupes comme Vinci et Bolloré, entre autres.
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