Comment grandit-on dans l’ombre d’une figure politique majeure ? On prend le large ou on prend parti. Qu’ils aient choisi de s’engager, comme Aurélien Enthoven, ou au contraire décidé d’embrasser une autre carrière, comme Louis Sarkozy, tous ont un jour donné leur avis sur la politique française. Avec plus ou moins de bonheur.
Verra-t-on un jour à l’Elysée un autre Hollande ou un autre Sarkozy ? L’avenir nous le dira. Mais en attendant, les “fils de” se ne privent pas pour donner leur avis sur la politique de leur pays, allant même parfois jusqu’a s’encarter au sein d’un parti, quitte à dévier sérieusement de leur famille politique. Dernier coup d’éclat en date, celui d’Aurélien Enthoven, le fils de Carla Bruni et du philosophe Raphaël Enthoven, mais également beau-fils de Nicolas Sarlozy.
A 17 ans, le jeune homme sait ce qu’il veut. Dans une interview accordée au Parisien jeudi 9 mai, l’adolescent aux 50.000 abonnés sur Youtube, a réitéré son engagement au sein de l’Union Populaire Républicaine (UPR) de François Asselineau. Eurosceptique convaincu, Aurélien Enthoven a précisé qu’il entendait bien oeuvrer “pour la souveraineté et la lutte contre l’obscurantisme”. Un engagement qui a suscité des débats avec son père mais l’indifférence de sa mère et de son beau-père : “Il a eu la même réaction que ma mère. Il s’en fiche un peu.”
L’ancien président de la République aurait-il du mal à prendre Aurélien au sérieux ? Lui qui fut pourtant si précoce en politique et dont le fils aîné Jean, a marché dans les traces en devenant conseiller général des Hauts-de-Seine à 22 ans à peine. Nicolas Sarkozy est en effet habitué à ce que ses enfants le soutiennent, à l’image de son plus jeune fils Louis qui n’a eu de cesse de le défendre contre vents et marées. On aurait même pu croire que le jeune homme allait lui aussi s’engager en politique mais il a récemment annoncé qu’il lançait… une ligne de mocassins chics en hommage à Freud, Marie Curie et Shakespeare. Aucune paire n’a en revanche l’honneur de s’appeler Nicolas…
Thomas Hollande s’est quant à lui impliqué à la fois dans la campagne présidentielle de sa mère en 2007…puis dans celle de son père 5 ans plus tard. Socialiste dans l’âme, le mari de la journaliste Emilie Broussouloux est un avocat très engagé. Assurant en en 2017 la défense de salariés des enseignes en difficulté Tati et Fabio Lucci, il n’avait pas hésité à interpeler ouvertement le président Macron, critiquant sa loi sur les licenciements collectifs. Avec Thomas Hollande, pas de petites phrases ou de coups d’éclats mais un engagement sur le terrain. Et si c’était finalement lui, le premier “fils de” à reprendre le flambeau ?
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Crédits photos : JACOVIDES-BORDE-MOREAU / BESTIMAGE