Présenté en Compétition, “Under the Silver Lake” de David Robert Mitchell était l’un des films les plus attendus de ce Festival de Cannes 2018. Le résultat est-il à la hauteur des attentes ? Réponse en une poignée de tweets.
Après Spike Lee et BlackKklansman, place au deuxième (et dernier) film américain de la Compétition : Under the Silver Lake, nouvelle étape dans l’ascension éclair de David Robert Mitchell, qui accède à la section la plus courue du Festival de Cannes dès son troisième long métrage, fort du succès rencontré par le précédent, It Follows, à la Quinzaine des Réalisateurs puis dans le reste du monde. Le cinéaste a-t-il convaincu avec cette enquête totalement barrée menée par Andrew Garfield ? Éléments de réponse en quelques tweets.
UNDER THE SILVER LAKE VU PAR… LA FRANCE
Adoré UNDER THE SILVER LAKE. A-do-ré de bout en bout. Critique à venir. #Cannes2018
— AurelienCTeaser (@AurelienCTeaser) 16 mai 2018
Avec Under the silver lake, David R. Mitchell continue de traîner son dégoût du sexe dans une forme festivalière qui me fait penser à du sous-Araki. #Cannes2018
— David Honnorat (@IMtheRookie) 16 mai 2018
Je n’arrive pas à savoir si Under the silver lake réhabilite ou dézingue la pop culture mais ça m’a fait un drôle d’effet. Bravo quand même @DRobMitchell d’être allé au bout du délire #cannes2018
— Matthieu Renard (@Profitendieu) 15 mai 2018
#Cannes2018 : Under the silver lake de David Robert Mitchell
Un film qui jongle entre thriller horrifique et humour, plein de mystères et de références. Un scénario réussi, une mise en scène inventive rappelant It Follows et un Andrew Garfield parfait pour le rôle.— Charlotte Gide (@charlotte_gide) 16 mai 2018
#cannes2018 Œuvre beaucoup plus dense qu’il n’y paraît, UNDER THE SILVER LAKE excelle dans le genre Melrose Place sous Altman influence. Utilisation géniale de la musique et réhabilitation salutaire de R.E.M. #davidrobertmitchell
— Thomas Gastaldi (@snooptom) 16 mai 2018
Under the Silver Lake avec Andrew Garfield est un film sur la pop culture hollywoodienne à la sauce film noir façon Chinatown ou Vertigo. C’est bien réalisé et déjanté, on se perd dans ce récit composé de mystères et de puzzles avec plaisir ! #Cannes2018 pic.twitter.com/9BVLDh1gXA
— L’Info Tout Court (@LInfoToutCourt) 16 mai 2018
#UndertheSilverLake est un pur petit bijou de mise en scène. David Robert Mitchell signe un trip lynchien, sous champignons hallucinogenes, et s’égare dans la cité des anges pour recoller les morceaux d’un puzzle incompréhensible. Un cauchemar envoûtant et ultra pop. #Cannes2018 pic.twitter.com/kKYqS1kC3s
— Mehdi Omaïs (@MehdiOmais) 16 mai 2018
UNDER THE SILVER LAKE VU PAR… LES ANGLO-SAXONS
Under the Silver Lake is A LOT. Probably too much, but you can’t say David Robert Mitchell doesn’t have a vision. He’s just got a ton of them in one move. #cannes2018
— Gregory Ellwood (@TheGregoryE) 15 mai 2018
(“Under the Silver Lake est beaucoup de choses ! Sand doute trop, mais on ne peut pas dire que David Robert Mitchell n’a pas de vision. Il en a juste une tonne dans un seul film.”)
I’m not a critic at #Cannes2018 but sometimes I play one on Twitter: UNDER THE SILVER LAKE is cracked and goofy and wonderful. I just want to luxuriate in its secret-history-of-L.A. strangeness forever. Our @TimeOutNewYork review: https://t.co/IwM2AjJe02
— Joshua Rothkopf (@joshrothkopf) 15 mai 2018
(“Je ne suis pas critique à Cannes 2018, mais je joue parfois à l’être sur Twitter. Under the Silver Lake est timbré, rigolo et merveilleux. Je veux juste me prélasser dans l’étrangeté de son histoire secrète de Los Angeles pour toujours.”)
Sad to say that I was disappointed by Under the Silver Lake. Moments of brilliance but seemed to strive a little too hard for Lynchian reality made strange.
— Jason Wood (@jwoodfilm) 16 mai 2018
(“Je suis triste de le dire mais j’ai été déçu par Under the Silver Lake. Il y a des moments de génie mais il semble lutter trop dur pour nous offrire une réalité lynchienne devenue étrange.”)
UNDER THE SILVER LAKE – What aspires to be a REAR WINDOW/VERTIGO mystery soon becomes a rambling, aimless wander through endless plot diversions. Somewhere under the veneer there’s a fascinating film, yet in current form it feels gratuitous and misguided. #Cannes2018
— ????? ?????? (@filmfest_ca) 16 mai 2018
(“Under the Silver Lake. Ce qui se veut comme un mystère à la Fenêtre sur cour/Sueurs froides devient vite une déambulation décousue et sans but à travers des digressions sans fin. Quelque part sous le vernis, il y a un film fascinant, mais sous sa forme actuelle, il paraît gratuit et malavisé.”)
Leaving Under the Silver Lake a little woozy. It’s a loveably weird, slightly baggy hipster Chinatown – in a very good way
— Phil de Semlyen (@PhildeSemlyen) 16 mai 2018
(“Je sors un peu dans les vapes d’Under the Silver Lake. C’est un Chinatown hipster adorablement bizarre et quelque peu ample – mais dans le très bon sens.”)
Appreciated UNDER THE SILVER LAKE more for Mitchell’s expert control of mood and mise-en-scene than whatever the plot thinks it’s doing. Shades of IN A LONELY PLACE, among other touchstones. #Cannes2018
— AADowd (@AADowd) 16 mai 2018
(“J’ai davantage apprécié Under the Silver Lake pour le contrôle expert de David Robert Mitchell sur l’ambiance et la mise en scène que pour ce que l’intrigue pense faire. Des ombres du Violent, entre autres références, planent au-dessus de lui.”)
Trippy, hypnotic, seductive, silly, self-indulgent and ultimately melancholic, David Robert Mitchell’s ‘Under the Silver Lake’ is by turns exhausting and exhilarating; frustrating and ingenious. Overall, a total blast. #Cannes2018
— Joseph Fahim (@joseph_fahim) 16 mai 2018
(“Psychédélique, hypnotique, séduisant, égoïste et finalement mélancolique, Under the Silver Lake de David Robert Mitchell est tour à tour épuisant et exaltant, frustrant et ingénieux. Dans l’ensemble, c’est l’éclate totale.”)
Hate to admit it but Under the Silver Lake is really a Southland Tales-level disaster, trying way too much and putting in just about everything and none of it really works. Whoops.
— Alex Billington (@firstshowing) 16 mai 2018
(“Je déteste l’admettre mais Under the Silver Lake est vraiment un désastre du niveau de celui de Southland Tales, qui essaye beaucoup trop et donne tout mais absolument rien ne fonctionne. Oups.”)
BONUS : LA BONNE VANNE CANNOISE DU JOUR
Under the Silver Lake: Kinda shocking that they already made a prequel of The House That Jack Built. #cannes2018
— Jenny Jecke ? (@gafferlein) 16 mai 2018
(“Under the Silver Lake : assez choqué qu’on ait déjà fait un prequel de The House That Jack Built”)