Entre le week-end à La Mongie d’Emmanuel Macron ou la folle escapade de Christophe Castaner, la vie des politiques est exposée au grand jour. Une mise en avant de la vie « personnelle » qui agaçait beaucoup Carla Bruni, lorsqu’elle était Première dame.

Quand on est président de la République ou responsable politique, mieux vaut bien réfléchir à la manière dont on occupe son temps libre. Car la presse est aux aguets, vigilante au moindre détail. Récemment, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est offert une soirée au Noto, un restaurant parisien. Une escapade nocturne qui a fait couler beaucoup d’encre. Même chose pour Emmanuel Macron, qui s’est octroyé un week-end au ski à La Mongie.

Si l’argent peut poser problème dans certains cas – on se souvient de l’image « bling-bling » du président Nicolas Sarkozy – c’est aussi le contexte qui est à prendre en compte. En décembre dernier par exemple, Brigitte Macron a recadré son époux qui avait prévu de se rendre à un déjeuner avec de grands chefs à l’Élysée, le tout en pleine crise des Gilets jaunes.

Ce souci du moindre détail a particulièrement agacé Carla Bruni, lorsqu’elle était Première dame. Comme l’explique un papier du Parisien paru ce dimanche 24 mars, une certaine idée de la transparence s’est imposée aux responsables politiques. L’épouse de Nicolas Sarkozyne supportait pas de voir « le moindre détail de sa vie personnelle exposé » au grand jour. « Dire combien je paie ma moquette, ça non ! », a-t-elle déclaré, dans des propos rapportés par nos confrères.

Comme le rappelle Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop, « les Français comprennent tout à fait qu’un président a besoin de repos pour être efficace. Mais il faut qu’un certain nombre de codes soient respectés. » Mieux vaut donc éviter les fréquentations douteuses ou les séjours trop luxueux…

Crédits photos : Best Image

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