Voilà plus d’un an qu’ils attendaient ça. Après que , , le et la quasi-totalité des principaux leaders européens ont été conviés au 1600, Pennsylvania avenue, Carla et Nicolas Sarkozy ont été officiellement invités à Washington. Retour sur une visite glamour à souhait.
Carla et Nicolas Sarkozy ont quitté hier soir la Maison Blanche vers 20h30 locales (1h30 à Paris) à l’issue de leur dîner privé avec Michelle et Barack Obama.? Cette rencontre inédite, dans la salle à manger privée du couple présidentiel américain, signait la fin d’une année de tensions et de malentendus. Elle a illustré la formidable entente entre les deux dirigeants, qui ont rivalisé de bonnes phrases et de compliments.?
Ex-mannequin croqueuse d’hommes devenue chanteuse folk, de gauche, la belle Méditerranéenne a épousé le destin présidentiel de son «mari» et s’est érigée en ambassadrice de charme. Parfaite hôtesse rue du Faubourg Saint-Honoré, meilleur atout d’un chef d’Etat en mal de popularité, Carla enchante par ses bonnes manières dès qu’elle pose la pointe de sa ballerine par terre et ne commet jamais d’impair. Partout on loue sa grâce et son look très «Jackie O». Bien décidée à se consacrer à des occupations dignes d’une première dame, l’épouse du chef de l’Etat français est aussi à la tête d’une fondation qui porte son nom. C’est dans ce cadre, qu’elle a «inauguré» lundi à New York un programme d’échanges entre écoles d’art françaises et américaines, au French Institute Alliance Française (FIAF).
Jupe droite anthracite, manteau noir, et chignon strict, Mme Sarkozy, très souriante, a laissé parler son mari pour elle, hochant la tête à chacune de ses assertions.
«La Fondation de Carla va développer un programme ambitieux de scolarisation dans les milieux défavorisés, marié à un projet culturel d’envergure», a lancé le maître de l’Elysée.
Doté de 1,5 million d’euros, une somme offerte par un couple de philanthropes américains, John et Jenny Paulson, le programme permet, à une cinquantaine d’étudiants, d’aller passer un an dans une école d’art de l’autre côté de l’Atlantique.
Dans l’après-midi, Carlita a lâché sa crinière auburn, troqué sa jupe crayon contre un pantalon, et son statut institutionnel contre celui d’artiste bourgeois-bohême. C’est en solitaire, mais sans dissimuler son plaisir, que la trendy Miss Bruni a arpenté la Julliard puis la Steinhardt School.
«J’aimerais que toutes mes journées ressemblent à celle-ci», s’est-elle exclamée lors d’une halte dans un atelier de NYU où une étudiante a fait fermer les yeux à l’assistance -Mme Sarkozy comprise- pendant près de 10 minutes pour une performance.
A Julliard, l’ex top-modèle et musicienne, s’est extasiée devant deux partitions manuscrites conservées à la bibliothèque, l’une de la Grande Fugue à Quatre Mains de Beethoven, l’autre des Noces de Figaro de Mozart. «C’est merveilleux, fantastique, on peut toucher?» a-t-elle demandé avant de lire à haute voix les indications en italien «poco poco, sempre più allegro».
Mardi, changement de ton(s). Petit pull noir et treillis taupe, la princesse du Palais s’est rendue dans un quartier défavorisé du sud-est de Washington une école publique «modèle».
Click Here: st kilda saints guernsey 2019
Elle a été accueillie par l’épouse du maire de la capitale fédérale, Michelle Fenty, et la directrice de l’établissement Kipp (Knowledge Is Power Program: «la connaissance, c’est la force»), qui lui a présenté sa pédagogie.
Carla Bruni-Sarkozy a ensuite lu la comptine de Madeline à une classe de bambins de 6–7 ans…, qui ont dû interrompre leurs vacances scolaires pour l’occasion! Pas rancuniers, les moufflets lui ont chanté Ain’t no Mountain High Enough de Marvin Gaye. En agitant des drapeaux tricolores.
Carlita a ensuite été sollicitée par des d’adolescents qui préparaient un petit guide de Paris. A une question sur son resto préféré, elle a répondu: «l’Elysée n’est pas un restaurant mais le chef est vraiment, vraiment excellent». «Si vous venez un jour, je vous emmènerai au Louvre et je vous montrerai la Joconde», leur a-t-elle promis.
Loin des mondanités, Carla Bruni-Sarkozy a rejoint son tendre époux et le fils de ce dernier, Louis, âgé de 12 ans, pour déjeuner au Ben’s Chili Bowl, restaurant connu pour ses hot-dogs sauce chili, essentiellement fréquenté par la communauté noire.
Un choix qui a valu des plaisanteries lors de leur conférence de presse, un peu plus tard mardi. «Le fait que Nicolas ait mangé du chili à midi est la preuve de son bon goût» a ironisé Barack Obama.
«J’ai un bon ami à Washington qui m’avait recommandé cet endroit», a rétorqué Sarko, en regardant Potus 44. «J’ai vu une grande photo du président Obama, mais je crains que quand tu retournes dans ce restaurant, tu verras à côté une plus petite photo du président français», lui a-t-il balancé dans un éclat de rire.
Les époux Sarkozy ont offert des BD d’Astérix à Malia et Sasha. Et le petit Louis a accompagné son père au Capitole pour ses entretiens avec les parlementaires John Kerry et Nancy Pelosi.
Plus amoureux que jamais, les Sarkozy ont donné une touche romantique à leur escapade, se laissant photographier en train de s’embrasser devant leur hôtel de Big Apple, de se dévorer du regard au restaurant Boathouse de Central Park, ou arrivant main dans la main à l’université de Columbia. A ce sujet, le New York Post a révélé que «Carla Bruni n’était pas la seule chose que Nicolas Sarkozy aime chaude et Italienne». Dans un article intitulé «Espresso love for ‘Kozy», le quotidien (d’ordinaire élégant) a noté que les services de l’Elysée avaient demandé à ce qu’une certaine machine à café soit mise à la disposition du Premier des Français…
Mission séduction réussie. Bravo Madame Bruni-Sarkozy!
J.B
Mercredi 31 mars 2010