Depuis la nuit des temps, les sangsues ont étéutilisées dans des indications plus ou moins farfelues.Aujourd’hui, elles sont encore employées lors de lagreffe d’un membre sectionné. En effet, une foisfixée au bout d’un doigt coupé par exemple, lasangsue est utile à plus d’un titre. D’une part,elle administre un puissant anticoagulant et de l’autre elleest responsable d’une succion qui crée un appel desang et permet le rétablissement de la circulation sanguinedans le doigt.
L’utilisation de ce “matériel“ vivant n’est pasdénuée d’inconvénients : impactpsychologique pour le patient, difficulté de manipulation,logistique ardue pour se fournir et conserver les sangsuesvivantes, etc.
En conséquence, des chercheurs de l’Universitédu Wisconsin ont récemment mis au point un appareil quipermettrait de mimer leur action. Ce dispositif est forméd’une cloche de 2,5 cm faisant office de ventouse et de deuxtubes. Le premier permet de faire le vide et le secondd’administrer un anticoagulant qui facilitel’écoulement sanguin.
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D’après les scientifiques, cette inventionsurpasserait même les capacités de l’animal. Eneffet, les sangsues ne peuvent absorber que 10 à 15 ml desang et plusieurs doivent donc être utilisées pourchaque opération, alors qu’un seul appareil feraitl’affaire.
Reste à connaître le prix de cette invention parrapport aux sangsues médicinales qui coûtent environ7,6 €uros pièce. Pas de quoi, néanmoins, seronger les sangs…
Source : Communiqué del’Université du Wisconsin