Pour contrer ceux qui lui reprochent son âge, le fils du Président s’applique à se vieillir.
Avant d’avoir l’emploi, il peut être bon d’en avoir la tête.
a donc fait table rase de son look de play boy. Exit les boucles blondes et la bonne bouille de surfeur. C’est doté d’une sévère coupe courte et d’une paire de lunettes de premier de la classe qu’il est apparu sur France 3 lors de son interview au 19/20 du 13 octobre.
L’idée de ce relooking « extrême » aurait notamment été soufflé à l’éphèbe de tout juste 23 ans (il les a eus le 1er septembre) par l’ex-dg de Publicis,
Lambert.
Ce dernier aurait été dépêché il y a un mois pour le coacher-relooker en prévision du maelström médiatique de l’EPAD. Mission? Transformer le jeune premier, il y a deux ans encore élève d’une école de théâtre et redoublant de sa deuxième année de droit, en politicien top crédibilité pour entrer dans cet établissement truffé de surdiplômés qui gère le quartier d’affaires de La Défense (budget: 1,3 milliard d’euros).
Pour son attachée de presse, Marion Barrieuteurt, côté look, rien à signaler: «Ceux qui connaissent Jean savent qu’il a toujours porté des lunettes dans son bureau.»
Mais Jean-François Amadieu, sociologue, auteur du Poids Des Apparences (éd.Odile Jacob), y voit des signes. «Les cheveux longs et blonds appartiennent à l’imaginaire du prince charmant. Les couper, c’est aller contre les accusations de népotisme en cassant l’image aristocratique. Les lunettes, elles, sont traditionnellement assimilées à l’intelligence. Une arme pour riposter aux accusation d’incapacités?»
Chef adjoint au service politique du Parisien, Frédéric Gerschel note: «Jean Sarkozy fait attention à ne pas être dans la décontraction, on ne le verra plus jamais en polo.»
Adieu, jeunesse, bonjour, pouvoir !
Séverine Servat
Article paru dans Gala, octobre 2009
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