Une grande majorité de Français affiche son attachement à l’hôpital public, selon une étude réalisée par TNS Sofres et la Fédération hospitalière de France (FHF) publiée mardi, confirmant que les urgences sont souvent un recours face aux difficultés à trouver un médecin.
81% des Français ont une bonne opinion des hôpitaux publics.
Au total, 81% des personnes interrogées ont une bonne opinion des hôpitaux publics (“plutôt“ à 67%, “très bonne“ à 14%).Dans le détail, les principes les plus importants pour les Français sont l’accessibilité financière (52%) et l’accessibilité géographique (29%).Alors que l’engorgement des urgences fait régulièrement l’actualité, 35% des personnes interrogées s’y sont rendues au cours des douze derniers mois.Parmi elles, 76% disent l’avoir fait pour “avoir la garantie d’être hospitalisé en cas de besoin“ et 59% pour avoir des examens complémentaires qui peuvent être “réalisés tout de suite“.Autre enseignement: un grand nombre de sondés (43%) disent s’être rendus aux urgences, car ils ne savaient “pas où trouver un médecin de garde en ville la nuit et/ou le week-end“.Et près d’un quart (24%) s’y rendent, car “on ne paye rien aux urgences“.Pour limiter l’engorgement chronique, 81% se disent prêts à “passer d’abord par une maison de garde pour les cas les plus légers“.La possibilité de contacter systématiquement le Samu par une orientation téléphonique préalable convainc 63% des Français.Cette étude montre enfin que la télémédecine, qui permet de réaliser un traitement ou un diagnostic à distance grâce aux nouvelles technologies, est plutôt bien accueillie.Près des deux tiers (59%) des personnes interrogées sont prêtes à recourir à la télésurveillance médicale, qui permet de transmettre des données (analyses, radios, etc.) à un professionnel de santé qui les interprète à distance.Une majorité (53%) est par ailleurs d’accord avec le fait de prendre un avis complémentaire à celui de son médecin traitant par téléphone, messagerie ou visioconférence.Toutefois, seulement 37% des Français se disent prêts à obtenir un diagnostic de leur médecin traitant par ces mêmes moyens.Cette étude, qui doit être présentée lors des Salons de la Santé et de l’autonomie du 28 au 30 mai, a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé en face à face entre les 27 et 30 mars.AFP/RelaxnewsSource : Communiqué de la la Fédération hospitalière de France (FHF) – mai 2013Photo : ©michaeljung/shutterstock.comClick Here: Putters