Du haut de ses 14 ans, l’aînée du président américain est devenue une vraie jeune fille bien dans sa peau. Zoom sur son quotidien, placé sous haute surveillance parentale.
Du haut de ses 14 ans, l’aînée du président américain est devenue une vraie jeune fille, bien dans sa peau. Zoom sur son quotidien, placé sous haute surveillance parentale.
Des petites robes à moins de 45 euros signées H&M et Zara, des ballerines J.Crew, un net penchant pour les cardigans – comme maman ! – et les tenues marquées à la taille… A quatorze ans, Malia, sourire craquant, qui rattrape à grandes poussées de croissance son daddy d’un mètre quatre-vingt-sept, suit à la lettre la ligne fashion de Michelle Obama, qui conjugue au quotidien élégance et simplicité… Mais aussi éducation «très stricte». La «First Child» – comme l’appellent les Américains, élève de l’établissement privé religieux Sidwell Friends (un Couvent des Oiseaux version Quaker) – est priée de filer droit à l’école. Comme à la maison. Pour preuve, la charte de bonne conduite qu’elle se doit, tout comme sa sœur, Sasha, onze ans, de respecter à la lettre car, selon Michelle, «ce ne sont pas des petites princesses!»
L’épouse du Président a récemment expliqué au New York Times qu’elle exigeait de ses filles, la rédaction d’un exposé après chaque voyage effectué, ainsi que la pratique de deux sports. Pas question pour Malia de laisser, comme tout ado qui se respecte, sa chambre en désordre: elle doit faire son lit tous les jours, nettoyer elle-même son espace de vie et faire tourner une machine pour son linge. L’usage du portable? Limité au week-end. Internet? La semaine, uniquement pour les devoirs… Et surtout pas de Facebook! En cas d’écart, pas d’argent de poche! Autant dire qu’auprès du personnel de la Maison-Blanche, la première dame force l’admiration.
Certains ont même avoué rêver d’envoyer leur propre progéniture dans ce «boot camp» présidentiel pour les faire rentrer dans les clous… Plus sérieusement, si Malia apparaît aux yeux de l’Amérique comme une jeune fille absolument normale, choyée par ses parents, qui adore Beyoncé, Jay Z et les One Direction, elle est soumise, en coulisses, à un mode de vie régenté par les plus hautes autorités. Très peu d’apparitions publiques, hormis celles avec ses parents ; des activités en ville autorisées, mais toujours sous la discrète protection des services secrets… Le Président en a même plaisanté, assurant que les gardes du corps étaient le meilleur rempart contre des copains un peu trop portés sur la bière !
Briefée avant chaque sortie officielle par son père en personne – si tu ne sais pas quoi faire, tu te contentes de me regarder et de m’écouter –, Malia a appris son rôle à la perfection, affichant devant les photographes, un visage expressif et avenant. « Ce n’est pas facile de grandir durant deux mandats sous les yeux de l’Amérique, précise Bob Thomson, politologue. Car ces enfants n’ont pas choisi cette situation qui limite leur liberté. L’adolescence est une étape délicate à franchir. Vos premiers flirts, vos virées entre amis font la «une» des journaux. Il faut apprendre à gérer ce genre de situation…» Outre-Atlantique, on se souvient encore de Chelsea Clinton, arrivée à Washington à l’âge de douze ans, moquée par la presse en raison de son visage ingrat, de son appareil dentaire peu seyant et de ses boucles indisciplinées… Elle sera même comparée à un caniche! La jeune fille, comme se parents, en furent profondément blessés.
Autre sujet sensible, les réseaux sociaux. Malia et sa sœur sont les premières à vivre dans un environnement connecté en permanence « Cela me préoccupe beaucoup, avoue Michelle Obama. Vous pouvez, à un moment donné, avoir une attitude, faire un faux pas qui ne vous ressemble pas. Et vous retrouvez ensuite cette image sur la Toile… Les gens s’imaginent alors qu’elle est révélatrice de votre personnalité alors que ce n’est pas du tout le cas ! » Qu’elle se rassure, ce second mandat commence sous d’excellents augures. Les médias américains se sont pris d’affection pour l’aînée Obama, au point de parler de «Génération Malia». Une ado bien dans sa tête, qui symbolise l’espoir d’une nouvelle Amérique… Barack et Michelle Obama n’ont jamais été aussi fiers de leur «First child»!