Blessée très tôt par la vie, Marie Tabarly a appris à faire confiance aux animaux plutôt qu’aux êtres humains. Elle qui a perdu son père à l’âge de 13 ans s’est créé une épaisse couche de protection, qu’elle brave toutefois quand elle se retrouve plongée dans un contexte professionnel. “Je suis très solitaire, mais j’ai appris à aimer le contact avec les gens, explique-t-elle dans le magazine Elle. Sur un bateau, il n’y a pas de barrière, alors on apprend naturellement à vivre avec l’autre, à le respecter, à le regarder tel qu’il est.”

Pas d’enfant pour Marie Tabarly

Elle a pris la relève de papa. Comportementaliste équine, Marie Tabarly brave aussi les océans, comme le faisait son père navigateur. Et il a bien fallu faire avec ses congénères. Dernièrement, elle s’est alliée à l’initiative de Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon, Marc Simoncini et Hugo Clément qui se battent ensemble pour la défense des droits des animaux. C’est d’ailleurs les chevaux qui l’ont sauvée et qui lui ont appris à se tourner vers l’humain, à aimer son prochain, à s’aimer elle-même. Quant à une éventuelle descendance, la jeune femme de 36 ans n’y pense même pas. “Je trouve ma vie trop instable“, précise-t-elle.

Marquée à vie par la mort de son père

Il faut dire que son histoire familiale n’a pas été facile. En 1998, son père, le navigateur Éric Tabarly, est mort dans un accident survenu en mer d’Irlande. Et il a fallu que l’adolescente se fasse à la surmédiatisation du drame, voyant des paparazzi s’approcher de son jardin pendant des semaines, des intrusions qui avaient même nécessité l’intervention des forces de l’ordre. “Ce que cette mort a déclenché a été atroce, se souvient-elle. Tout le monde s’en est emparé. C’était d’une grande violence. Je me suis réfugiée sous une énorme carapace, avec ma colère. J’ai cessé de chercher le mode d’emploi avec les humains…

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Retrouvez l’interview de Marie Tabarly dans le magazine Elle du 24 juillet 2020.

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