Ils ont pris le monde entier par surprise. Le duc et la duchesse de Sussex viennent d’annoncer que Archie, leur fils, va devenir grand frère. Une future naissance pour apaiser les douleurs du passé… mais creuser un peu plus le fossé avec la Couronne et ses fidèles sujets.

Acte symbolique ou – sublime – coup de com ? Ce 14 février, jour de la Saint-Valentin, une photo noir et blanc et bucolique représentant les Sussex paisibles, sous un arbre, est publiée, rappelant au passage une scène du film Coup de foudre à Notting Hill… Le prince Harry, 36 ans, caresse la tête de son épouse Meghan Markle, 39 ans, allongée près de lui, la main posée sur son ventre arrondi. Les réseaux sociaux et la presse du monde entier s’emballent : le bébé Sussex numéro 2 est en route ! Une nouvelle toujours porteuse d’espoir, de joie et d’unicité qui tombe à point nommé, après une année 2020 chahutée, voire sombre, pour les Sussex. 2021 sera l’année de la réussite et du bonheur. Celle de la revanche aussi.

Meghan vient en effet de remporter son procès contre The Mail on Sunday, qui avait publié sa fameuse lettre intime à son père. Elle évite ainsi un procès tendance grand déballage où son père Thomas Markle aurait pu venir témoigner… Meghan s’est d’ailleurs réjouie de cette décision, dénonçant au passage les « pratiques illégales et déshumanisantes » des tabloïds. Cette grossesse tombe à pic et cloue le bec à sa demi-sœur Samantha qui vient de sortir The Diary of Princess Pushy’s Sister : Part 1 (Journal de la sœur d’une princesse arriviste, partie 1, ndlr). Un non-événement pour la duchesse de Sussex qui, selon un proche, « l’aurait à peine remarqué », rapporte le magazine américain Vanity Fair, le 4 février. De quoi effacer d’un coup d’un seul, le bad buzz dont s’auréole le couple de Sussex et de focaliser toute l’attention sur leur bébé à naître. Au passé familial, déjà si lourd.

C’est le bébé de l’amour. Le couple qui maîtrise sa com sur le bout des doigts – ils ont engagé le 13 novembre dernier Christine Schirmer et Toya Holness, respectivement cheffe de la communication et attachée de presse du bureau du duc et de la duchesse de Sussex – a particulièrement bien choisi son moment pour faire part de l’heureux événement. Pas de meilleur jour que la Saint-Valentin, la fête des amoureux, pour partager leur nouveau bonheur. Preuve s’il en est que, malgré les tempêtes traversées depuis son congé de la Firme en mars 2020, le couple a gagné en maturité, a trouvé sa vitesse de croisière sur les terres californiennes pour accueillir un nouveau membre dans sa famille.

A l’heure de la résilience. Dans une longue tribune, publiée en novembre dernier, dans le New York Times, intitulée Nos pertes communes, la duchesse de Sussex a confié avoir fait une fausse couche en juillet 2020 alors qu’elle était en train de prendre soin de son petit Archie, âgé d’1 an. Un drame qu’elle a souhaité partager. « Perdre un enfant signifie porter un chagrin presque insupportable, expérimenté par tant de femmes mais verbalisé par si peu d’entre elles », a alors déploré l’épouse du prince Harry. Dans ce témoignage bouleversant, elle a confié : « J’ai essayé d’imaginer comment nous pourrions guérir de cela. » A travers ces mots, la duchesse de Sussex veut voir un premier pas vers la guérison. La survenue de cette grossesse et le bonheur d’accueillir ce petit être n’ôteront jamais la douleur de la perte, mais en adouciront la cruelle morsure.

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Le baby de la quarantaine. Meghan aura 40 ans le 4 août prochain. Le temps passe et l’horloge biologique aussi. A cet âge, une femme possède seulement 10 % de chance de tomber enceinte, soit trois fois moins qu’à 25 ans. Ces grossesses, tardives, sont donc plus surveillées. Elles engendrent également davantage de fatigue. Meghan le sait. Elle n’a donc pas hésité à agrandir le clan qu’elle forme avec le prince Harry. Ce sera certainement le dernier enfant du couple qui ne souhaite pas une famille nombreuse. Le prince a en effet confié dans un entretien accordé à l’anthropologue et ethnologue anglaise Jane Goodall qu’il voulait se limiter à deux enfants, « maximum ! » par souci écologique. Souhait exaucé.

Mountbatten-Windsor, tout simplement. Ou presque ! Le second enfant de Meghan et Harry portera le nom de Mountbatten-Windsor, et, comme son grand frère Archie, ne possédera pas de titre, rapporte le Daily Mail. En effet, le fils aîné des Sussex aurait pu s’appeler comte de Dumbarton ou devenir lord Archie Mounbatten-Windsor. Mais conformément aux désirs de ses parents, qui ont rompu avec les conventions royales, il se fait appeler Mountbatten-Windsor. Selon les règles établies, il y a plus de cent ans par George V, l’enfant à naître et qui aura la double nationalité ne pourra porter le titre d’Altesse Royale ni être prince ou princesse, règles qui pourraient changer lorsque le prince de Galles accédera au trône. Mais il est peu probable que Harry et Meghan optent pour un tel changement, note le journal britannique.

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L’aîné de la fratrie, c’est Archie. De fils unique et ultraprotégé, le bambin qui fêtera ses 2 ans au mois de mai se voit propulsé en première ligne. Presque deux ans le sépareront de son petit frère ou de sa petite sœur, la même différence d’âge qu’entre le prince William et le prince Harry. Une synchronicité qui va sûrement faire écho chez les deux frères et leur rappeler la formidable relation qui les liait avant que Harry ne décide de bouleverser l’ordre familial : l’un tête froide, « appelé » par son destin d’héritier de la Couronne, l’autre, trublion et tête brûlé, protégé par son aîné.

L’hommage à Diana. Diana, l’absente toujours si présente… L’annonce de la seconde grossesse de Meghan intervient trente-sept ans, jour pour jour, après l’annonce de la seconde grossesse de Lady Di, le 14 février 1984. Quel symbole ! La presse britannique a d’ailleurs ressorti les clichés de l’époque et l’on redécouvre une Lady Di, si jeune, si heureuse, enceinte de son second fils, le prince Harry. C’était alors le bébé de l’amour. Diana et le prince Charles, après tant de tempêtes et d’incompréhensions, s’étaient enfin retrouvés… Harry ne peut l’oublier.

Cette année est également très particulière pour les fils du prince Charles puisque Diana aurait eu 60 ans le 1er juillet. Ce jour-là, les deux frères devraient normalement se revoir (ils ne se sont pas vus depuis mars 2020), pour assister à l’inauguration de la statue de Diana, à Sunken Garden, dans les jardins du palais de Kensington. En 2017, les princes avaient en effet commandé une sculpture commémorative en l’honneur de leur mère pour permettre de faire « reconnaître son impact positif au Royaume-Uni et dans le monde », selon le communiqué du duc de Cambridge. Peut-être l’occasion de voir enfin réuni les Cambridge et les Sussex au complet… Qui sait.

Le 1er descendant d’Elizabeth II à ne pas naître sur le sol britannique

Cette naissance va-t-elle marquer la rupture définitive avec les Windsor ? C’est la question que tout le monde se pose. La naissance qui devrait sans doute avoir lieu à la fin du printemps ou au début de l’été aura certainement lieu en Californie, aux Etats-Unis. En effet, on imagine mal les Sussex rentrer au Royaume-Uni dans les prochains mois, la pandémie ne facilitant pas les voyages… Le second enfant du couple, huitième désormais dans l’ascension au trône, sera le premier descendant direct de la reine Elizabeth II à ne pas pousser son premier cri sur le sol britannique. Du jamais-vu. En agissant ainsi, les Sussex montrent leur intention : mener leur route loin de la famille royale. Vivre librement en dehors des us et coutumes de la Cour. Ils se veulent désormais indépendants, maîtres de leurs choix.

Financièrement, avec la signature successive de contrats avec Netflix et Spotify pour du contenu ciblé sur leur vie, leurs passions et leurs engagements caritatifs, ils sont devenus un des couples les plus riches de la Firme avec des montants qui avoisi-neraient au total les 200 millions d’euros. Qui dit mieux ? Les Britanniques, eux, risquent de mal le prendre : ils vont être privés de cette grossesse qui aurait pu rebooster leur moral, tellement mis à mal par la crise de la Covid-19. Par ailleurs, la présence des Sussex pour les 95 ans de la reine, le 21 avril et les 100 ans du prince Philip le 10 juin est fort peu probable. De même pour le Trooping the Colour… Tant d’événements qui ressoudent les liens des Windsor avec les Anglais mais auxquels les Sussex ne participeront point. Mais Hollywood, paradis du glamour, leur tend les bras. Et ça finalement, ça n’a pas de prix.

Crédits photos : Backgrid UK/ Bestimage

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