Souvent déconsidérée par l’opinion publique et même par les membres de la Couronne, Béatrice d’York voit, à l’aune de son 31ème anniversaire, sa vie dissolue prendre une forme nouvelle, plus épanouissante. Pour en arriver là, le chemin a été long. Et difficile.

Un anniversaire annonciateur d’un grand virage ? Son Altesse royale la princesse Beatrice Elizabeth Mary d’York, le titre officiel de celle qui souffle sa 31ème bougie ce jeudi 8 août 2019, a commandé un repas d’anniversaire atypique dans le giron de la famille royale britannique : l’intégralité de son menu étant composé de plats vegan, de l’entrée au gâteau qui ne contenait aucune trace de produit laitier. S’il n’est pas impossible que la princesse Eugénie suive une sorte de mode en réduisant sa consommation de viande, elle s’inscrit pleinement dans les considérations écologiques contemporaines : les dernières annonces du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’organisme le plus fiable chargé de rendre compte de l’état du climat, a récemment recommandé la réduction des alimentations carnées pour limiter les effets du dérèglement climatique.

Cette responsabilité alimentaire pourrait bien être révélatrice de l’évolution de Béatrice d’York, dont le parcours de la naissance à la trentaine n’a pas été sans remous. À 8 ans, la fille du prince Andrew et de Sarah Ferguson subit le divorce de ses parents qui restent toutefois en bons termes. Cette bonne entente n’a pas pour autant permis une place de choix à celle qui est désormais placée neuvième sur la liste de succession au trône depuis la naissance du petit Archie, le bébé du prince Harry et de Meghan Markle. Et pour cause : malgré l’insistance du prince Andrew pour que ses filles Béatrice et Eugénie obtiennent un statut de travail royal à temps plein, la reine Elizabeth II se montre peu encline à accéder à ses requêtes.

Un “parasite” vivant aux crochets de la Reine ?

Malgré son implication dans des œuvres de bienfaisance, dont Children in Crisis une association fondée par sa mère Fergie pour venir en aide aux enfants touchés par la guerre et la misère, Béatrice se traîne une réputation d’oisive, de dispendieuse, parfois considérée comme un « parasite » vivant aux crochets de la Reine comme le relayait Closer en 2015. Sa réputation sulfureuse, elle se l’est taillée avec son ex, Dave Clark, dans une vie de jet-set assumée, et au cours de soirées polémiques du fait de leur caractère luxueux, même après la rupture d’une relation longue de dix ans où jamais son compagnon n’a prononcé la moindre demande en mariage malgré l’attente de leurs proches.

Depuis, on l’a sentie cafardeuse au mariage de sa sœur Eugénie et du businessman Jack Brooskbank, le 12 octobre 2018, un jour comme un autre pendant les deux ans qu’ont duré son errance célibataire et une vie professionnelle pas plus reluisante. Car non seulement gratifiée du titre de “la moins aimée des York sisters, dans un contexte où l’opinion, selon un sondage YouGov, s’était opposée à ce que la majorité des représentants de la famille régnante continuent de bénéficier de subventions alors même que la princesse ne touche aucune rente de la part d’Elizabeth II, Béatrice après un bref stage chez Sony Pictures, et ne voyant pas davantage de geste pour une profession auprès de La Couronne, est contrainte de subvenir à ses besoins et a dû opter pour un poste chez Afiniti, une entreprise de nouvelles technologies pour laquelle elle s’occuperait des partenariats et de la stratégie du groupe.

Click Here: Golf specialUne vie heureuse, épanouissante et plus responsable

L’année 2019 vient pourtant largement rebattre les cartes pour la duchesse d’York. Côté monarchie, Béatrice d’York a enfin été appelée pour représenter la Couronne le 13 mai dernier en ayant pour mission de remettre un prestigieux prix honorifique.Côté cœur, la rencontre avec le bel Edoardo Mapelli Mozzi, qui a fait fortune dans l’immobilier, semble dessiner un horizon nuptial vers lequel la Reine ne peut dresser aucun obstacle. Les inséparables tourtereaux vivent déjà ensemble dans un palais de la Couronne, et semblent être prêts, malgré leurs réputations respectives, à convoler en justes noces vers une vie heureuse, épanouissante et plus responsable. L’avenir nous dira si cette tendance se confirme avec le temps.

Crédits photos : EXPRESS SYNDICATION / BESTIMAGE

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