Edouard Philippe a raconté, tout en humour, comment s’est passé l’un de ses premiers rendez-vous avec Emmanuel Macron, avant qu’il ne soit élu président de la République et en prélude à sa nomination à Matignon.

Edouard Philippe a réalisé un véritable numéro de stand-up lundi 27 novembre, sur la scène du Casino de Paris dans le cadre du Live Magazine, rapportent nos confrères de Closer. Le Premier ministre s’est souvenu, tout en humour, de ce rendez-vous avec Emmanuel Macron en ce jour du 24 avril 2017 qui a changé sa carrière politique. Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle – le “séisme” qualifie l’ancien maire Républicain du Havre – alors qu’allaient s’affronter au deuxième tour Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les Républicains se sont réunis afin de décider s’il fallait appeler à voter pour le premier ou contre le second.

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J’étais à 17h30 rue de Vaugirard, devant le siège d’un parti politique que j’avais contribué à créer, ça doit être les Républicains, commence Edouard Philippe. Il fallait savoir si on souhaitait la défaite de Marine Le Pen ou la victoire d’Emmanuel Macron. Donc on était plus d’une centaine et on a mis deux heures. Juste avant, j’ai reçu un coup de fil du secrétariat d’Emmanuel Macron : – Emmanuel Macron veut vous voir. – Très bien. – Mais vite, par exemple, ce soir. Mais ça serait bien que vous veniez discrètement car il y a plein de journalistes en bas. – Pourquoi pas… – On vient vous chercher, où vous êtes ? – Non, pas là où je suis. Je vais vous donner une adresse”, relate le Premier ministre.

La suite de l’histoire s’avère plutôt cocasse : ne voulant pas que ses anciens collègues des Républicains ne le prennent en flagrant-délit en train de discuter avec celui qui allait, probablement, devenir chef de l’Etat dans les jours qui arrivaient, il donne une adresse “au pif“, située rue des Volontaires, qui se trouve être “le siège de l’UDI”. On amène alors Edouard Philippe au QG d’Emannuel Macron, “allongé dans la voiture” et qui se cache “sous une couverture” . “On commence à discuter, ça se passe bien, ça dure une heure et demi. Le courant passe très bien entre nous. Je le revois dans la semaine et je me dis, tiens, il se passe quelque chose”, se souvient-il. Bingo, on connaît la suite : une fois élu, le président l’a nommé à Matignon.

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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