Alors qu’un allégement des mesures de confinement et un vaccin quasiment au point se profilent, les yeux seront bientôt tous rivés sur Louis-Charles Viossat. C’est à lui qu’Emmanuel Macron a confié la lourde tâche de coordonner la campagne de vaccination des Français contre le Covid-19. Mais qui est ce haut fonctionnaire, déjà surnommé le « M. Vaccin » du gouvernement ?

Le travail qui attend Louis-Charles Viossat est colossal. D’après un sondage BVA exclusif pour Europe 1, seulement 20% des Français envisagent de se faire vacciner dès que possible contre le Covid-19, alors qu’un vaccin dont l’efficacité dépasse les 90% a d’ores et déjà été mis au point. Un sujet extrêmement sensible donc, pour la population française, qui est pour l’instant loin d’être convaincue par les mesures adoptées par le gouvernement. C’est donc à Louis-Charles Viossat que revient la très lourde responsabilité de coordonner la vaste campagne de vaccination qui s’annonce dans les prochains mois. Et en matière de santé, ce haut fonctionnaire n’est pas un novice. En 2002, sous la présidence de Jacques Chirac, il était nommé directeur de cabinet de Jean-François Mattei, alors ministre de la Santé, de la famille et des personnes handicapées.

S’il est actuellement président du Centre Inffo, une association qui “propose aux professionnels de l’orientation, de l’apprentissage et de la formation professionnelle une expertise juridique, une offre de formation et une information sur mesure et spécialisée“, Louis-Charles Viossat possède un CV impressionnant, qui a convaincu Emmanuel Macron de lui faire confiance dans ce périple qui s’annonce long et éprouvant.

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Inspecteur général des affaires sociales, puis en poste à la Banque Mondiale de Washington, mais également directeur adjoint du cabinet de Dominique de Villepin à Matignon, Louis-Charles Viossat est un énarque d’une grande expérience. Pendant deux ans, il a même exercé les fonctions d’ambassadeur chargé de la lutte contre le VIH-sida et les maladies transmissibles. Des compétences nécessaires, voire indispensables pour mener à bien la mission qui lui a été confiée, alors que le député Stanislas Guerini a reconnu dans Le Monde : “La question de la confiance va être centrale”.

Crédits photos : Ludovic Marin/Pool/Bestimage

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