“Si je tousse trop fort, j’ai des pertes d’urine“, “Jefais pipi très souvent et j’ai du mal à meretenir. Il faut que je cours aux toilettes“… Incontinenceliée à l’effort ou àl’hyperactivité de la vessie, les fuites urinairesinvolontaires concernent les deux sexes et à tous lesâges de la vie. Les femmes sont cependant davantagetouchées en raison des “spécificitésanatomiques de leur périnée, des maternités etde la ménopause qui provoquent un relâchement destissus et des muscles“ expliquent les Pr. François Haab etFrançois Richard de l’Association Françaised’Urologie (AFU).
L’incontinence ne se caractérise pas parl’importance du volume qui s’échappe, mais parla gêne ressentie. Vécues comme un avilissement, lesfuites provoquent déni, honte, fatalisme. Seules 25 à30 % des personnes incontinentes se font traiter aujourd’hui.Pourtant une simple rééducation, la prise demédicaments, voire une intervention chirurgicale dans lescas les plus sévères, peuvent considérablementaméliorer la vie des malades. L’Association Françaised’Urologie organise sous l’égide de l’Ordre National desMédecins la première Semaine Nationale del’Incontinence. Du 12 au 17 mai 2003, le grand public pourras’informer en assistant à des conférences ou enappelant un numéro Indigo.
A cette occasion, 100 000 affiches seront apposées dans lessalles d’attentes des médecinsgénéralistes, des services d’urologie et dansles pharmacies. Un dépliant diffusé à 1million d’exemplaires récapitule quant à luiles différents types d’incontinence et décritla cystite et la descente de vessie.
Parce que les troubles urinaires ne sont pas réservésaux femmes d’âge mûr et parce qu’ilspeuvent révéler des maladies associées(infection urinaire, polype, calcul dans la vessie, inflammationvaginale, maladie neurologique), ne les laissez pas vousgâcher la vie !