Mutilations sexuelles et mariages forcés sont toujours pratiqués en 2017. Les victimes sont estimées au nombre de 53000 en France. Ils ont souvent lieu lors des grandes vacances, quand les familles retournent dans leur pays d’origine pour l’été. Dans ce contexte, le Secrétariat d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes a lancé une campagne de communication pour sensibiliser le grand public et l’entourage de victimes potentielles.

En France, 3 adolescentes sur 10 dont les parents sont issus de pays pratiquant traditionnellement l’excision sont menacées de mutilations sexuelles, soit 53 000 victimes. Mais dans le monde, environ

200 millions de femmes auraient subi des mutilations sexuelles. Tradition ou religion, ces pratiques sont encore de rigueur dans plusieurs pays majoritairement africains, comme le Ghana, le Togo, le Nigéria, le Burkina Faso etc.Pourquoi l’excision ?Les raisons sont multiples. La première est que le clitoris, organe sexuel du plaisir féminin, est vu comme une imperfection du Dieu créateur ; il doit donc être retiré.Pour d’autres motifs, esthétisme, hygiène, préservation de la virginité, amélioration du plaisir sexuel masculin, etc., les ablations sexuelles sont pratiquées sur les femmes, et même de très jeunes filles. 44 millions de victimes d’excision ont moins de quinze ans.Les mutilations sexuelles féminines (ablation partielle ou totale des organes génitaux externes ou toute autre lésion des organes génitaux féminins pratiquée pour des raisons non médicales) peuvent causer de graves dommages : traumatismes psychologiques profonds, hémorragies sévères, problèmes de miction, kystes tardifs, infections, complications à l’accouchement, décès…Certains de ces dommages peuvent être ”

réparés”, notamment grâce à la

technique mise au point par le Dr Pierre Foldès.Ce qu’en dit la loi françaiseL’excision, ainsi que les mariages forcés sont formellement interdits en France. Plus encore, Marlène Schiappa, la Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes a tenu à sensibiliser le grand public par le biais de deux spots de campagne sur l’excision et le mariage forcé avec la collaboration des associations

Excision parlons-en

, Voix de femmes et le Service d’Information du Gouvernement (SIG). Diaryatou Bah, une jeune femme d’origine guinéenne, excisée lorsqu’elle avait treize ans, victime de violences conjugales et exilée en Europe incarne l’histoire de ces victimes.

Sur le sol français, toute fille a le droit à la protection. Même si elle n’a pas la nationalité française et qu’elle a subi des sévices dans un autre pays, elle sera défendue par la justice du moment qu’elle vit en France.Un individu ayant participé à la mutilation sexuelle d’une femme a commis un délit, passible de 10 ans d’emprisonnement, 15 ans si la victime a moins de 15 ans, 20 ans s’il est un ascendant légitime (parent), et 150 000€ d’amende (Art 222-9 et 222-10 du 

Code pénal).Concernant le mariage forcé, l’absence de consentement d’un des partis entraîne inévitablement un mariage nul. C’est un délit, puni de 3 ans de prison et 45 000 € d’amende (Article 222-14-4 du code pénal).

SOS mariage forcé : 01 30 31 05 05Excision : 119 ou 3919 ou

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