Invités de CNEWS ce jeudi 15 avril, l’épidémiologiste Martin Blachier et son confrère, le docteur, Rafik Masmoudi, se sont violemment opposés sur la question des variants, obligeant Laurence Ferrari à ramener l’ordre sur le plateau.

Alors que la France vient de franchir le cap des 100 000 morts du Covid-19, nombre de médecins s’inquiètent de l’arrivée du variant brésilien. C’est le cas du docteur Rafik Masmoudi qui, invité sur le plateau de Punchline, sur CNEWS, ce jeudi 15 avril, s’est emporté contre Martin Blachier, qu’il considère comme étant trop “rassuriste“. Une tension palpable qui a contraint Laurence Ferrari à sortir de sa réserve pour ramener l’ordre.

Alors que Martin Blachier accusait son confrère de faire partie de ceux qui “hystérisent la crise” et font du “chantage émotif“, celui-ci, urgentiste à l’hôpital Georges Pompidou, à Paris, n’a pas manqué de lui répondre. “Vous n’avez aucun argument scientifique“, s’est agacé Rafik Masmoudi. Alors que le ton montait, Laurence Ferrari a tenu à calmer le jeu. On n’est pas dans une bataille d’égo entre médecins, a déclaré la journaliste. Et d’inviter ses convives à “se parler en se respectant“, et ce, malgré leurs différends.

Martin Blachier pointé du doigt par ses confrères

Si Martin Blachier “joue un rôle important” auprès d’Emmanuel Macron qui, selon Libération, regarde “régulièrement” ses interventions, l’épidémiologiste exaspère ses confrères. C’est quelqu’un de beaucoup trop sûr de lui, déplorait l’un d’eux en mars dernier dans l’Express. Quand on entend son ton péremptoire ne manifestant aucun doute, on comprend tout de suite qu’il n’est pas expert.

Et un autre de renchérir : “Il se donne le titre d’épidémiologiste, mais je ne vois pas ce qui justifie qu’on l’appelle ainsi au regard de sa production scientifique (…) il fait partie de ces experts qui ne travaillent pas sur la crise et ont beaucoup de temps pour aller sur les plateaux télé.” Un discours que le principal intéressé qualifie de “totalement absurde”. “J’ai plus publié sur le Covid que certains universitaires”, se défend-il. Et de justifier son omniprésence dans les médias : “Si je suis sur les plateaux, c’est parce qu’on m’invite. Et si je suis invité, c’est parce que les gens ont besoin d’une information qu’ils estiment de qualité.”

Crédits photos : CNEWS

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