Pour le troisième extrait de son album Îl, Matthieu Chedid nous présente sa maman: Marianne. Dans Baïa, le guitariste à la voix douce fait dans le « space opéra » et ouvre son coeur comme jamais. Bravo!
Si l’on connaît bien le père de Matthieu Chedid, le chanteur Louis Chedid, et sa grand-mère, Andrée, on connaît moins sa mère. Dans son dernier album sorti en 2012 avec lequel il est parti en tournée à travers la France, M lui dédie un « morceau festif, pour lui dire des choses (qu’il) ne pourrait pas lui dire à froid ». Troisième single de Îl – après Mojo et Océan – Baïa est une « déclaration d’amour » et « l’occasion de parler un peu enfin de ma mère » explique le chanteur de Mama Sam.
Click Here: essendon bombers guernsey 2019
Avec Baïa, le Machistador de ses dames veut raconter: « le voyage fantastique de M ». Toujours aussi déjanté, Matthieu Chedid joue trois personnages différents évoluant entre le désert, un studio de tournage et le cosmos. Dans la chanson, il déclare à sa mère, Marianne: « J’aime tant ce que tu es, ta sensibilité, tes larmes de joie surtout pas les changer ». Et d’ajouter: « J’aime aussi m’assoupir quand tu ris aux éclats ». Une relation mère-fils dont il est très fier et qu’il place au coeur de ses concerts. Ainsi, installé au Zenith de Paris pour plusieurs semaines, le champion des gimmicks a enseigné à ses fans une chorégraphie amusante pour chanter en coeur ce nouvel hymne. Et le succès est au rendez-vous puisqu’à toutes ses dates, les spectateurs se laissent aller à crier « aïaïaïaïaïaïaïaïaï » au son de ses accords.
Pour les besoins du clip, l’héroïne de la chanson a naturellement donné de sa personne. Marianne Chedid débarque à l’écran avec ses bottes de cowboy et un perfecto en cuir pour corriger les Mojo Boys (interprétés par Hocine, Dorion, Brad et Lawrence, musiciens de M). Look dément et assurance de star, la mère de famille sympathique fait son entrée au volant d’une Ford Mustang au beau milieu du désert – juste pour le plaisir – et assure le show jusqu’à la fin. Marianne Chedid, c’est décidément « l’ultime trip »!