Sur CNews, dans l’émission Punchline, ce lundi 22 mars, le professeur Philippe Douste-Blazy a manifesté son désaccord sur la position prise par Pascal Praud au sujet du troisième confinement.
Depuis ce samedi 20 mars, 16 départements sont concernés par un troisième confinement. Ses modalités, encore plus allégées que les confinements nationaux décrétés en mars et novembre 2020, suscitent de nombreuses réactions. Une partie des commerces fermés ainsi que les nombreuses exceptions figurant sur l’attestation de sortie ont crée l’incompréhension et surtout, signé le grand retour du débat sur l’efficacité du confinement sur les plateaux de télévision. Ce lundi 22 mars, dans l’émission Punchline, diffusée sur CNews, les intervenants étaient invités à participer au débat intitulé “Covid : des mesures inutiles ?”. Le professeur Philippe Douste-Blazy a alors commencé son intervention en se montrant taquin avec Pascal Praud : “Je ne veux pas me fâcher avec votre extraordinaire confrère du matin sur cette même chaîne de télévision, Pascal Praud, que je respecte et aime beaucoup”, s’est-il empressé d’avancer, avant même de répondre à Laurence Ferrari.
Philippe Douste-Blazy a tenu à manifester son désaccord avec les propos tenus par Pascal Praud, au sujet du troisième confinement, dans L’Heure des Pros, sur CNews, ce vendredi 19 mars : “C’est du grand n’importe quoi. Inutile sur le plan sanitaire, illisible sur le plan politique, dramatique sur le plan économique. À chaque fois, on imagine que le gouvernement a touché le fond et bien non!” avait fait savoir le journaliste, pointant du doigt que “tout est fermé” et le “virus est toujours là!“. L’ancien ministre de la Santé sous Jacques Chirac s’est alors adressé directement à Pascal Praud, mais pas uniquement : “Je vais lui dire, et à toutes ces personnes qui se battent justement pour qu’il n’ y ait plus de restrictions et beaucoup plus de libertés en France, que la seule solution pour arriver à rouvrir tous les musées, tous les bars, tous les restaurants et tous les cinémas, c’est justement de pouvoir contrôler l’épidémie.”
L’exemple du Royaume-Uni et d’Israël
Ne réclamant pas davantage de restrictions sanitaires, le professeur Philippe Douste-Blazy s’est appuyé sur ce qu’on fait les pays voisins à la France pour montrer la nécessité de contrôler l’épidémie par un nouveau confinement : “Au Royaume-Uni, avant même que la vaccination ne fonctionne, l’épidémie avait été cassée par le confinement” , a-t-il indiqué tout en reposant ses espoirs sur la campagne de vaccination qui a notamment porté ses fruits en Israël.
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Article écrit avec la collaboration de 6Médias.
Crédits photos : Punchline CNews